Une musique intelligente, complexe et contrastée… la redécouverte de cet important compositeur de musique de chambre de la première moitié du XIXè siècle est d’un intérêt majeur. Plus de trente-six quatuors, trente-quatre quintettes ainsi que dix trios et quelques œuvres pour vents ou claviers font de lui l'un des auteurs français les plus prolifiques du genre à cette époque.
Une mise en regard du contexte historique et musical permet d’éclairer l’étrange destin de ce compositeur dont on pourrait dire qu’il eut le malheur de naître au mauvais endroit et au mauvais moment. Dans un marché saturé de musique instrumentale « légère », les quatuors d’Onslow subissent une diffusion confidentielle à leur époque. Lorsqu’il s’éteint en 1853, ce compositeur auvergnat est le dernier représentant français de la tradition du quatuor et du quintette à cordes classiques.
Ce disque est le premier à proposer une interprétation sur cordes en boyaux des quatuors d’Onslow dont deux (opus 10 et 21) totalement inédits au disque.